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Communiqué de presse : culture

Fin janvier et février 17 au Théâtre de La Renaissance Oullins Lyon Métropole [Scanned]

Théâtre de La Renaissance

Communiqué le 25/01/2017
Pas moins de 6 spectacles d'ici les vacances d'hiver, de Bruckner à Labiche en passant par Tom Johnson, la musique baroque et Norah Krief sans oublier bien entendu nos chères têtes blondes durant ces vacances justement.

 
 
Opéra de chambre 
26 au 28 Janvier à 20 h
L'Opéra de quatre notes
Tom Johnson / Gilles et Corinne Benizio dits Shirley & Dino
Comédie de Picardie
 
Mais que viennent faire Gilles et Corinne Benizio plus connus sous le nom de Shirley et Dino dans cet opéra atypique à l'esthétique avant-gardiste des années 70 ? Touchés par la modernité, la fantaisie et un humour pouvant mettre le spectateur dans des états de pleurs, ils n'avaient d'autres missions que de le mettre en scène. 
Pendant plus de 25 ans ce chef d'œuvre d'humour et de férocité a été présenté avec une régularité extraordinaire. 
Pourtant, cet opéra n'a pour objet que l'opéra lui-même. Les chanteurs s'évertuent à nous raconter ce qui va se passer ou se passe sous nos yeux. La soprano roucoule, le ténor se plaint de ne pas pouvoir montrer son aigu, la basse apparaît furtivement, la mezzo s'apprête à chanter son air avec une véhémence qui tourne court. Tout est prétexte à plaisanterie et situation absurde aux dépens des chanteurs d'opéra…
Cette tension entre fantaisie et contrainte, malice et science, abondance et dénuement, est particulièrement vibrante. Enfermés dans la partition, les solistes bataillent pour en sortir, se soumettent et se rebellent. La mise en scène de Shirley et Dino est décapante.
L'Opéra de quatre notes est une perle à ne pas louper, surprenant et hautement jubilatoire.
 
 
 
Théâtre 
1er au 3 Février à 20 h
Maladie de la jeunesse
Ferdinand Bruckner / Philippe Barronnet
Cie Les Échappés vifs
 
▶ Vienne, dans l'entre-deux-guerres. Une pension d'étudiants. La chambre de Marie. Quatre jeunes femmes et trois hommes. La plupart terminent leurs études, Marie s'apprête à fêter son doctorat de médecine. Marie aime Petrell qui aime Irène ; Irène trahit Marie en cédant à Petrell ; Désirée s'est lassée de Freder et tente de récupérer Marie ; Alt veut peut-être séduire Marie ; Freder joue avec la bonne, Lucy, en attendant que Marie tombe dans ses bras. Mais pas de galanteries ni de marivaudage, il est question ici de pulsions et de machi­nations qui bousculent les personnages les uns vers les autres. C'est la porte de la vie qui se ferme : vague à l'âme ou vrai désespoir entretenu par des mani­pulateurs qui souhaitent profiter de cette jeune chair. Trouver sa place dans le monde pour Bruckner, c'est « s'embour­geoiser ou se tuer » : il y a d'un côté ceux qui veulent continuer à croire en un futur possible – les idéalistes – et de l'autre les êtres trop faibles, manipulés ou sacrifiés – les victimes –. 
Au moment de l'avènement d'Hitler au pouvoir, les personnages se lancent d'étranges défis et se livrent à une vertigineuse joute d'esprit. En un instant, ils passent d'une maîtrise absolue du langage à l'expression la plus maladroite d'une pulsion physique. Compromission, embourgeoisement, abandon des idéaux, tentation du néant : la jeunesse chez Bruckner se débat dans un monde désorienté. Dans ce texte violent, l'auteur diagnostique une maladie qui pourrait être celle de notre jeunesse dans l'Europe en crise actuelle, et livre aussi le portrait de l'adolescence éternelle, mélancolique et tourmentée qui se frotte à toutes sortes de limites.
 
 
 
Concert 
7 Février à 20 h
Music at the Castle Tavern
Paulin Bündgen / Thierry Bordereau 
Ensemble Céladon
 
▶ Empruntant son nom au héros de l'Astrée d'Honoré d'Urfé, l'Ensemble Céladon explore avec charme et fantaisie le répertoire de la musique ancienne, cherchant à chacune de ses manifes­tations à réinventer la forme de ses concerts. Mené par le contre-ténor Paulin Bündgen, à la voix ample, généreuse, précise, Céladon cherche à s'échapper des sentiers battus et se plaît à arpenter les musiques médiévales, de la Renaissance et du baroque. 
Sous l'œil complice du metteur en scène Thierry Bordereau, Paulin Bündgen et ses acolytes évoluent dans l'univers musical britannique du XVIIe siècle. Comme au temps où Castle Tavern brillait de tous ses feux, Henry Purcell et John Playford côtoient sans complexes Jiggs écossaises endiablées ou ballades irlandaises sans âge. 
De l'English Dancing Master aux airs à boire les plus facétieux, la Taverne de l'Ensemble Céladon renoue avec l'esprit de joute artistique qui a fait le succès de ce lieu mythique et déjoue certainement les attentes et les habitudes du concert. 
Invité à bousculer les usages, le public sera le comparse d'aventure d'une folle soirée qui ira de redécouvertes en surprises.
 
 
 
Théâtre
Vendredi 10 et samedi 11 Février à 20 h /  dimanche 12 à 16 h
Les Animals
Eugène Labiche / Jean Boillot / CDN Nord Est Théâtre
 
▶ Dans La Dame au petit chien, un jeune artiste débiteur décide de s'offrir, lui et ses meubles, en gage à son créancier stupide : il s'installe ainsi confortablement chez le bourgeois et gagne un logement sans avoir à rembourser sa dette. Dans Un Mouton à l'entresol, un pseudo-domestique se fait engager chez un maître, non dans l'intention de le servir, mais de profiter du lieu pour mener d'étranges et macabres expéri­mentations animales. 
Dans ces deux pièces, le dominé, débiteur ou domestique, met en place une véritable stratégie du coucou : il fait son nid chez le bourgeois, profite de ses biens jusqu'à prendre sa place. Le valet commande donc le maître, le débiteur vit des richesses de son créancier, bref le dominé domine le dominant… À chaque fois, le bourgeois est berné : le dominé a pour fonction de souligner son aveu­glement, sa bêtise, sa naïveté, sa lâcheté ou son égoïsme. Mais chez Labiche, le dominé ne vaut pas mieux que le maître ; il est parfois plus malin, mais, au fond, il n'aspire qu'à une chose : prendre sa place, jouir de ses biens et même dérober son identité… Les personnages sont interchangeables, les catégories sociales sont un leurre … La société est un jeu de rôles. 
Avec une précision d'horloger, Jean Boillot officie sa mise en scène ; tout jubile dans ses tableaux, la couverture sur le divan, les chaises qui grimpent les unes sur les autres, les portes sans fond et le piano qui joue tout seul. 
Pimpant et léger, un Labiche d'une vivacité étourdissante. Rien que du bonheur !
 
 
 
Spectacle musical
Mercredi 15 et jeudi 16 Février à 20 h
Les Sonnets de Shakespeare
William Shakespeare / Norah Krief / Richard Brunel
CDN Drôme-Ardèche
 
▶ Porteurs d'une puissance de l'intime, ces Sonnets s'adressent à un être aimé, un destinataire inconnu qui a fait savoir qu'il ne répondrait pas. La langue du poète est somptueuse, imagée, polé­mique, violente, sensuelle, philosophique. Les sentiments y sont absolus, exaltés, possessifs, lyriques, érotiques. 
Une femme les chante comme s'ils étaient son propre chant d'amour. Norah Krief incarne cette femme. Portée par le désir profond de retrouver son amour Shakespeare, elle met en mouvement son récital. Richard Brunel lui offre la magie d'un écrin de théâtre. Éric Massé la revêt de l'étoffe des songes. De l'inconstance des choses humaines et du refus de la vie qui passe… En s'incarnant dans la chanson, le cri blessé de Shakespeare trouve une nouvelle incandescence. 
Musicaux, Les Sonnets de Shakespeare sont avant tout rythmiques. Rythme du cœur de l'auteur qui bat et que l'on entend fort bien dans ses élans, ses hésitations, ses inquiétudes, ses déclarations. Rythme du corps de Norah Krief qui répercute chaque intention des sonnets avec la précision discrète du bruit que fait la goutte d'eau qui tombe et qui résonne. Rythme toujours dans la musique de Frédéric Fresson qui offre un répertoire musical éclectique. C'est un hymne à la vie, généreux en amour et soucieux du monde. 
Une histoire qui raconte la vie de Shakespeare, sa rencontre avec un homme, son amour éperdu puis la jalousie, la vieillesse et la sagesse. Chanter pour mieux parler, telle est la promesse de Norah Krief qui nous offre un spectacle beau et sensible.
 
 
 
Théâtre musical / Dès 4 ans 
Mardi 21 Février au jeudi 23 à 16h / Vacances d'hiver
La Belle escampette
Claire Monot / Anaïs Pin / Articulture
 
▶ Dans un château, deux sœurs issues de l'aristocratie vivent sous la domination d'un roi, respectueuses des codes, de leur rang et de leur condition féminine. Elles apprennent docilement la musique et le chant, les règles de savoir vivre et le culte de la beauté. L'une est craintive et sérieuse, l'autre impulsive et spontanée. 
Dans ce huis clos où la pureté côtoie la cruauté, la princesse débordante de vie fait basculer le rapport de domination et entraîne l'autre vers la libération. 
Ce conte à l'univers baroque mêle, avec deux voix et un violoncelle, des compositions originales et des mélodies anciennes. Les mots y sonnent comme une musique, et les textes en vieux français ou en latin prennent la saveur d'une langue imaginaire. Référence affirmée à la musique ancienne, le travail de composition et d'arrangement d'Anaïs Pin se joue des époques et fait voyager l'auditeur d'une esthétique à l'autre. 
C'est l'éternelle jeunesse des princesses qui pose un regard sur le culte de la beauté féminine et du sentiment amoureux.
 


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